top of page

La forteresse de Jaisalmer 

Une oasis au coeur du désert du Thar 

La forteresse de jaisalmer 1.jpg

La plupart des historiens placent la fondation de la ville et du fort vers 1156, quand Jaisal, chef du clan rajpoute des Bhatti, y déplaça son ancienne capitale, Lodhruva, devenue vulnérable. L'histoire subséquente provient des contes et des chansons des bardes et la succession de maharajas de Jaisalmer retrace leur lignée jusqu’à Jaitasimha, un souverain du même clan.

Jaisalmer est un lieu qui ne devrait exister que dans l'imagination. Rien d'autre en Inde n'est à peu près semblable à cette ville enchanteresse, qui a été surnommée la "ville d'or" en raison de la couleur miel que prennent ses remparts de pierre au soleil couchant.

La vision de la forteresse de Jaisalmer, massive, qui surgit du désert est inoubliable et la magie ne diminue pas à mesure que l'on approche de ses murs et de ses bastions et que l'on se perd dans ses rues labyrinthiques et ses bazars. Le fort, qui ressemble à un gigantesque château de sable, est l'un des seuls forts vivants de la planète abritant plusieurs milliers de personnes. Bien qu'il affiche des signes d’affaissement, ce fort du désert semble sorti des Contes des Mille et Une Nuits. Il est classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco depuis 2013.

Jaisalmer Fort.jpg

LE FORT DE JAISALMER

​Construit en 1156 par Jaisal, chef du clan rajpoute des Bhatti, le fort couronne la colline de Trikuta à 80 mètres de hauteur. Au cours des siècles, il a été l’enjeu de nombreuses batailles entre les Bhattis, les Moghols de Delhi et les Rathores de Jodhpur. Il est protégé par trois murs successifs et 99 bastions. ​

Il est fascinant de se promener dans de ce fort vivant qui regorge de maisons, de temples, de boutiques d'artisanat et de salons de beauté, et est agrémenté de ruelles étroites et sinueuses, toutes pavées de pierre. Tout est calme : les véhicules ne sont pas autorisés et même les matériaux de construction doivent être transportés par chariot à chameau.​

Les murs du fort offrent de superbes vues sur la vieille ville et le désert environnant. Se promener sur les remparts extérieurs est une activité très populaire au coucher du soleil.

havelis de jaisalmer.jpg

LES HAVELIS DE JAISALMER

Jaisalmer possède plusieurs havelis  construits par les riches marchands, certains d'entre eux toujours en excellent état. Si l’intérieur est ouvert au public, il est toutefois recommandé de les admirer depuis l'extérieur. Voici deux d'entre eux.  ​

Patwon-ki-Haveli, le plus élaboré et le plus magnifique, se dresse dans une ruelle étroite. Il fut construit entre 1800 et 1860 par cinq frères Jain qui firent fortune dans le commerce de bijoux et de brocarts. On y admire des restes de fresques aux tons rouges vibrants et or.​

Salim Singh-ki-Haveli fut construit il y a environ 400 ans pour un premier ministre. Son toit est cintré avec de superbes supports sculptés en forme de paons. Des éléphants de pierre, traditionnellement érigés devant la maison des premiers ministres, gardent le haveli qui est construit sans mortier ni ciment, les pierres étant reliées par des joints à languette et rainures.

Gadi Sagar à Jaisalmer.jpg

LE GADI SAGAR

Gadi Sagar est un réservoir situé au sud des murs de la ville, qui servait autrefois à l'approvisionnement en eau de la cité. Compte tenu de son importance majeure à fournir l'eau précieuse aux habitants de cette ville aride, il est entouré de petits temples et de sanctuaires. Le réservoir fut construit en 1367 par le maharaja Gadsi Singh, profitant d'une déclivité naturelle qui retenait déjà un peu d'eau.

Pour accéder au réservoir, il faut passer sous une belle porte de grès jaune, la Tilon-ki-Pol, dont la légende veut qu’elle fut construite par une célèbre prostituée, Tilon. Lorsque celle-ci offrit de payer la construction de la porte, le maharaja refusa la permission au motif qu'il lui faudrait passer dessous, diminuant d’autant sa dignité. Cependant, pendant son absence, Tilon construisit la porte en prenant soin d’ajouter un temple dédié à Krishna, s’assurant ainsi que le maharaja ne détruirait pas son œuvre.

bottom of page